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  • MENISQUE (définition)

    serre-livres bleu petit.gif ménisque, n.m. : lame fibro-cartilagineuse permettant la concordance de certaines surfaces articulaires (articulation temporo-maxillaire, genou) lorsque celles-ci ne s'adaptent pas exactement (source : Trésor de la Langue Française Informatisé).


    Etym. : grec meniskos, petite lune. Sous cet aspect, une méniscectomie s'apparente à une éclipse totale et définitive.

    ménisque,lune,

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  • FANFRELUCHE et FIFRELIN

    Contrairement aux apparences et bien que leurs cris soient semblables, la fanfreluche n'est pas la femelle du fifrelin.

    Celle-là est aérienne, issue d'une simple bulle d'air, du latin famfaluca d'ascendance grecque, pompholux. Alors que celui-ci tire son origine des sous-bois, allemand pfifferling signifiant girolle.

    Leur accouplement est donc aussi illusoire que celui de la carpe et du lapin, ou du petit oiseau et du petit poisson, s'aimassent-ils d'amour tendre.

    Après observation le long des petits chemins qui sentent la noisette, le germanique fifrelin serait plutôt attiré par la bagatelle, baie, bien que fille du latin baca.

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  • POÉSIE : Natalie DESSAY CONNAÎT la MUSIQUE

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    Depuis peu, Natalie DESSAY tient chronique sur France Musique. Nichée dans celle du 18 septembre, on a pu retenir cette phrase bien sentie, due à Jeanette WINTERSON

    Quand les gens disent que la poésie est un luxe, qu'elle est optionnelle..., j'imagine que ces gens ont la vie facile : une vie difficile a besoin d'un language difficile et c'est ce qu'offre la poésie.

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  • Nous RÎMES en ARRIVANT : TOPOR

    De Topor

     

    Bon sang !

    Le rire de Topor

    - Ce grand rire

    À dévorer le cosmos

    Et croquer les étoiles -

    Emporte en sa houle

    Toutes les peurs humaines !

     

    Et maints doutes m'écorchent :

    Saurais-je ainsi m'esclaffer

    Tel un dieu

    Sur le chahut des hommes ?

     

    Verrai-je un jour

    Ce corps - "mon" corps

    Dont le temps me dépossède -

    Traversé de risées autres

    Que celles des tourments ?

     

    Marc BERNELAS, Les cahiers de la rue Ventura n° 16.

     

    topor.jpg
    Faute de son, on peut voir ici comment,
    sous le crayon de Roland TOPOR
    ,
    on se fend la gueule.

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  • Le BLUES de la GARE

    Blues de la gare

     

    Soucieux de tenir les promesses du voyage

    aux entrepots le long de la voie de garage

    les carreaux se sont brisés

    en étoiles

     

    Henri CHEVIGNARD, in les Cahiers de la rue Ventura n° 16.

     

    Merci à Claude CAILLEAU et son équipe pour leur excellent accueil dans leur revue !

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  • Jean-Christophe BELLEVEAUX : CORPS et AME

    si je dois une âme avoir,

    elle coule au sucre de l'été,

    murmure sur les pentes du monde,

    est un peu de chaque brindille

     

    mon corps, sois là

    dans l'odeur des poires vieillies,

    la lumière qui transige avec l'humain

     

    mon âme, emplis le mot qui te dit

    et conspire à toutes les réconciliations !

     

    Jean-Christophe BELLEVEAUX, Caillou, Gros textes, 2003.

     

    Poires ou autres fruits, le sucre est un peu rare cette année. Il faudra compenser par de l'esprit de corps et de la grandeur d'âme.

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  • CARTE POSTALE

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    - Ecris, toi, puisque tu es une sorte de poète !

     

    Mon p'tit loup, 7 ans et demi, le 26 août 2012.

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  • Nicolas BOUVIER : l'USAGE du NEZ

    Petit hôtel en bois à balcons de bois ouvragé polychromes, cour ravissante, réception sentant la merde, on est enfin en voyage.
     

    Nicolas BOUVIER, Il faudra repartir, Payot, 2012.

     

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    Ce type de désagrément nous aidera à mieux supporter le retour du train-train.


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