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noms propres
pris en photo
cailloux
ramenés de voyage
souvenirs
pris dans l'herbier
musicien
du voyage
des feux de tout bois
plus de six cordes
à sa guitare
Petit hôtel en bois à balcons de bois ouvragé polychromes, cour ravissante, réception sentant la merde, on est enfin en voyage.
Nicolas BOUVIER, Il faudra repartir, Payot, 2012.
Ce type de désagrément nous aidera à mieux supporter le retour du train-train.
Nicolas Bouvier a bâti sa vie littéraire sur l'écume d'un ancien voyage.
Son écriture alliait la précision et l'humilité de l'entomologiste. Et en l'écoutant, on était saisi par cette rigueur, qu'il manifestait également à l'oral. Amplifiée encore à la fin de sa vie, par la fixité de son regard.
Il semble que ce genre de perfection - qui n'est pas l'apanage des écrivains - émane d'une réceptivité au présent, d'une indéboulonnable attention à l'instant, même quand il n'est que l'écho fatigué d'une expérience lointaine.
Nicolas Bouvier n'a pas raconté son périple: il en a relevé les traces, demeurées présentes, au moment de sa relation.