Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

nicolas bouvier

  • Nicolas BOUVIER : l'AUTRE FAÇON de MARQUER un BUT

    En fin d'après-midi, les radios prises dans la journée sont passées dans un vétuste épidiascope et projetées sur un drap pour notre édification. Poumons mités, bronches d'étoupe, échines mangées d'ostéoporose. Nous étions tous là à jouir du spectacle, à voir défiler fressures et anatomie ravagées avec des "oh !" et des "ahh !" des "chut !", excités et rigolards comme au cinéma. Nous sommes loin du centre et les distractions ne sont pas si nombreuses. Quand sont apparues mes vraies pompes à air de riche, à peine ombrées et entamées, ça a presque été l'ovation. Comme si j'avais marqué un but en solitaire. Tous ces souffreteux se réjouissaient en somme de me voir si bien équipé pour leur survivre.

     

    Nicolas BOUVIER, Le poisson-scorpion, 1982, Gallimard.

    nicolas bouvier,but,poumons,

    Nicolas BOUVIER, un attaquant Suisse que les Bleus devront surveiller...

    ▶︎ Vent du jour : Littérature ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • 1963 : la VIEILLE FIAT

    1963,nicolas bouvier,thierry vernet,l'usage du monde,

    ▶︎ Vent du jour : Le tour du siècle en 100 poèmes ▶︎ 2 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • Nicolas BOUVIER : l'USAGE du NEZ

    Petit hôtel en bois à balcons de bois ouvragé polychromes, cour ravissante, réception sentant la merde, on est enfin en voyage.
     

    Nicolas BOUVIER, Il faudra repartir, Payot, 2012.

     

    nicolas bouvier,voyage,merde

    Ce type de désagrément nous aidera à mieux supporter le retour du train-train.


    ▶︎ Vent du jour : Littérature ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • Nicolas BOUVIER : l'USAGE de la LANGUE (rediffusion de l'été)


    Nicolas Bouvier a bâti sa vie littéraire sur l'écume d'un ancien voyage.

    Son écriture alliait la précision et l'humilité de l'entomologiste. Et en l'écoutant, on était saisi par cette rigueur, qu'il manifestait également à l'oral. Amplifiée encore à la fin de sa vie, par la fixité de son regard.


    Il semble que ce genre de perfection - qui n'est pas l'apanage des écrivains - émane d'une réceptivité au présent, d'une indéboulonnable attention à l'instant, même quand il n'est que l'écho fatigué d'une expérience lointaine.

    Nicolas Bouvier n'a pas raconté son périple: il en a relevé les traces, demeurées présentes, au moment de sa relation.


     

    ▶︎ Vent du jour : Littérature ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • LA POESIE COMME SPORT NATIONAL

    Vu "Le vent nous emportera", le film d'Abbas KIAROSTAMI.
    Apprécié de voir confirmés les propos de Nicolas BOUVIER sur la présence de la poésie dans l'âme iranienne.
    Qu'on soit professeur on berger, on peut faire surgir un poëme dans n'importe quelle conversation, il trouvera toujours un écho.

    ▶︎ Vent du jour : Poésie ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent