Contrairement aux apparences et bien que leurs cris soient semblables, la fanfreluche n'est pas la femelle du fifrelin.
Celle-là est aérienne, issue d'une simple bulle d'air, du latin famfaluca d'ascendance grecque, pompholux. Alors que celui-ci tire son origine des sous-bois, allemand pfifferling signifiant girolle.
Leur accouplement est donc aussi illusoire que celui de la carpe et du lapin, ou du petit oiseau et du petit poisson, s'aimassent-ils d'amour tendre.
Après observation le long des petits chemins qui sentent la noisette, le germanique fifrelin serait plutôt attiré par la bagatelle, baie, bien que fille du latin baca.
Commentaires
Voilà un billet savant et brillant !
Cela mérite une faveur, sans falbalas...
Et pour le ruban, on verra un peu plus tard.