si je dois une âme avoir,
elle coule au sucre de l'été,
murmure sur les pentes du monde,
est un peu de chaque brindille
mon corps, sois là
dans l'odeur des poires vieillies,
la lumière qui transige avec l'humain
mon âme, emplis le mot qui te dit
et conspire à toutes les réconciliations !
Jean-Christophe BELLEVEAUX, Caillou, Gros textes, 2003.
Poires ou autres fruits, le sucre est un peu rare cette année. Il faudra compenser par de l'esprit de corps et de la grandeur d'âme.
Commentaires
Les "poires vieillies", ce sera pour l'an prochain !...
Cela dit, le poème est très beau...
Au prochain comice !