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Sur du vent - Page 319

  • La LITTERATURE EST UN PLAT...

    On trouve dans la correspondance de Gustave FLAUBERT une lettre dans laquelle il moque avec vigueur une dame qui rendait régulièrement visite à ses parents, proférant force inepties.

    Il avertit alors qu'il projette d'en collecter le flux pour en faire un livre recensant tous les possibles de la bêtise humaine.

    Bouvard et Pécuchet pointaient ainsi leur nez. Le petit Gustave avait dix ans.

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  • FLOT BERBERE

    Gustave FLAUBERT a ramené de son voyage en Egypte la description des dromadaires qui l'ont tant charmé, par leur démarche légère, comme flottant sur des nuages. Il les compare à des navires.

    Peut-être est-ce la naissance de l'expression "vaisseau du désert"...
    Mais peut-être pas: après tout, il n'est pas non plus le père de la phrase "Madame Bovary, c'est moi!".

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  • Le MAL de CAVE

    Dans "Le rêve dans une cave", Robert DESNOS fait valser les mots, les idées, les pensées, dans un bouleversant chavirement...

    D'un flacon brisé, monte l'odeur d'un vin. En ces parages une araignée se balance. Elle évoque une frégate, à sa proue une sirène la voue aux crocs des araignées, et ses voiles dans la nuit à présent convoquent une lavandière blanchissant les chemises, cependant que dans les boyaux gargouille de l'eau et qu'un proscrit songe au réconfort d'un lit.

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  • L'EFFET HAÏKU

    D'Hélène LECLERC (haïkiste canadienne): "Saisir l'instant, c'est attraper un papillon en vol. L'art du haïku est de le relacher sous forme de mots et de le voir s'envoler de nouveau."

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  • BAUDELAIRE du TEMPS

    En choisissant un mot anglais, pour définir l’humeur spéciale de l’homme moderne étouffé par son environnement, Charles BAUDELAIRE ne s’y est pas trompé. Son «spleen», outre la rate sécrétant la bile noire, évoque aussi bien la sombre et industrieuse Londres, que l’Amérique de la foule passante et des bruits mécaniques. Comme aujourd’hui, la langue anglaise est choisie pour résumer la modernité. Ce spleen remplace la «vapeur» des siècles précédents, trop connotée d’oisiveté aristocratique ou de langueur féminine.

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  • RAPONS les RIMES!

    Les textes des rappeurs français laissent une impression générale de grandiloquence, et parfois jusqu'à l'enflure. Il semble que cela provienne de leur mauvaise habitude de recourir en permanence à l'allitération et à la rime. Cette ressource quasi-obsessionnelle présente en effet l'inconvénient de restreindre à l'excès le vocabulaire utilisé, au point de faire sauter les barrières des registres du langage. Lorsque, par souci de la rime ou de la répétition des sons, vous ne pouvez plus désigner un objet que par un mot, vous perdez votre liberté créatrice, et vous prenez le risque de quitter le bon niveau de langage. C'est ainsi qu'on bascule souvent dans ces textes, à l'intérieur d'une même phrase, du registre de la langue orale vers celui de la tragédie classique ou du romantisme, jusqu'à provoquer un raz-de-marée de mots par trop disparates.

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  • SOMMETS POETIQUES

    Pierre-Jean JOUVE écrit que "la Poésie est l’expression des hauteurs du langage". On imagine bien en effet un sommet où les vents vous enivrent, et d'où les nuages peuvent être vus du dessus. "Elle ne repose pas sur un nombre d’éléments sensibles comme la Musique. Embrassant par l’image, fruit de la mémoire, la totalité du monde virtuel, l’univers — elle est établie sur le mot, signe déjà chargé de sens complexe, et touchant une quantité incertaine du réel." L'image, par le filtre de la mémoire, donne sa densité au mot, au point d'aborder une totalité de perceptions.

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  • HAÏKU de la GARE

    Merles sautillants et grafitis trentenaires Le train en panne

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