Une jeune maison d’édition, qui a pris pour nom Les Hauts-Fonds, abrite une collection baptisée avec beaucoup d’à-propos P-oasis.
On devine qu’elle accueillera les lecteurs assoiffés par tant de sècheresse.
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Une jeune maison d’édition, qui a pris pour nom Les Hauts-Fonds, abrite une collection baptisée avec beaucoup d’à-propos P-oasis.
On devine qu’elle accueillera les lecteurs assoiffés par tant de sècheresse.
POEZIBAO, site internet dédié (et même consacré) à la poésie vient de passer le cap des quatre années de vie.
Le genre de miracle qui force l’étonnement...
C’est un peu comme un géranium, qu’on aurait posé au bord d’une fenêtre, pour faire comme tout le monde, mais qui se maintiendrait de printemps en printemps.
Il est rare que le monde politique contribue à l'enrichissement de la langue française.
Nous devons toutefois au Parti Socialiste français d'avoir mis au goût du jour, après le racollage sur la voie publique, le récolement sur la place publique.
Quel tapin!
De Jean TARDIEU:
"Le poème, c'est l'avenir qui se retourne et mord le promeneur".
Au poète de savoir où poser ses pas.
Plus profond le sentier, plus incisif le dentier.
En publiant au Mercure de France, en 1897, son manifeste littéraire, Francis JAMMES réussit un bel effet.
Il y développe sa conception de la poésie, qui doit viser à une "simple beauté sans rhétorique".
Il précise sa pensée dans une conférence prononcée en 1900 en énumérant des textes parfaits selon son goût: "Ces pages sont d'autant plus belles qu'elles se rapprochent de l'ordinaire de la vie, d'autant plus belles dirai-je, qu'on les sent moins écrites".
On voit que "ordinaire" et "simple" sont les maîtres mots de ses visées poétiques.
Cependant, et pour plus de sûreté, il a intitulé son manifeste "le Jammisme".
En toute simplicité.
Une très bonne étude du sujet ici: http://www.frissonesthetique.com/revue/no/pdf/jammisme.pdf
"Seul le poète épelle le monde en silence" écrit Véronique JOYAUX.
... qui précise dans un entretien paru dans Poésie Première n°42 "la poésie doit apporter ce que le monde nous enlève".
On sait que Jacques ROUBAUD applique à ses travaux littéraires les contraintes oulipiennes.
Il précise que ses promenades aussi sont dictées par la contrainte. Il se fabrique ainsi des circuits dans Paris, un peu fumeux, qui relient les plaques encore visibles mentionnant "gaz à tous les étages"...
Tousse, contraint!
Arches hardies par-dessus les paupières
barque rouge ardent des lèvres
vient l’hiver, passe l’hiver
les glaces emporteront le pont
Zbiněk HEJDA nous avise que la barque, peut-être, laissera un sillage...