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  • PARCOURS de SOINS





    Où se niche la poésie... jusque dans les hopitaux!

    C'est ainsi que l'éosine, désinfectant favori d'hommes en blanc apparemment peu soucieux de le rester, tient son nom de la déesse de l'aurore, Eos en grec, celle-là même qui réveillait Ulysse, à chaque matin de son périple, de ses doigts de rose...



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  • FIXATIFS



    (d'Hamid TIBOUCHI)

    les mots sur la page
    pigments indélébiles
    tentent de fixer
    l'instant

    le piment rougi
    de l'instant qui perdure
    trace de vie pour mémoire
    sur papier pelure

    les mots qui glissent
    sur la langue tombent
    et se noient dans le verre d'eau
    de l'oubli



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  • Que JEUNESSE ne se PASSE (de POESIE)


    Claude VERCEY, dans Décharge n°138, conclut ainsi une étude sur la poésie « jeunesse »:

    « Le poème pour enfants tend donc à devenir un genre à part, une autoproduction développant son histoire hors du temps de l'histoire de la poésie même, avec laquelle elle entretient quelques liens superficiels, qui lui permettent de faire illusion. »

    Un peu avant, il reproche au genre de gommer toute sincérité et toute émotion, au profit de quelques procédés faciles qui l'apparentent plus à la comptine qu'à la vraie poésie.

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  • POESIE pour ENFANTS, YO!



    La poésie pour enfants, comme genre littéraire (et éditorial), partage le même gros défaut que le rap: son principal ressort est basé sur des procédés répétitifs et un peu lourdauds tels que rime, assonances, allitérations...

    De là à tirer des conclusions sur l'âge mental des amateurs de rap...

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  • TOUJOURS TRAVAILLER


    « Faire et défaire, c'est toujours travailler ».

    Que voilà un dicton horripilant.

    On devine bien le sens caché de la maxime, lourde de son héritage moralisateur et même avilissant:
    Nulle honte à défaire, puisque c'est encore du travail, et que le travail est la valeur suprême, préférable au loisir, et l'éternel adversaire du plaisir.

    Il faudrait être au moins Persan, pour faire observer que ce travail-là est dérisoire, puisqu'il vise à effacer un travail précédent, parce qu'il aurait été mal conçu ou mal exécuté.

    A ce travail sacré, il faut préférer l'efficacité, par laquelle seul le juste travail est louable, et non celui qui n'a d'autres vertus que de maintenir les foules sous le joug.


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  • PROSODIE ou PROSE "TOUT COURT"



    Jacques MORIN, directeur de la revue Décharge, ne pouvait mieux dire, quand il reprochait à un auteur des carences dans sa prosodie:

    « S'il s'agit d'écrire des phrases grammaticalement correctes et régulières, est-ce que le découpage en vers reste pertinent? Ne faut-il pas tout simplement écrire au kilomètre avec la ponctuation adéquate? Si la forme versifiée demeure inaliénable pour écrire de la poésie, l'auteur doit acquérir un style, un souffle, un rythme qui exige le vers... »

    Il conclut avec prévenance: « ça fait un peu professoral »...

    Oui, mais cela valait d'être précisé.

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  • PAS PHOTO


    On mesure mal le tort fait à la poésie par la photographie.
    Les portraitistes d'HUGO et de BAUDELAIRE, par exemple, ont mis le paquet pour nous faire croire à une poésie nécessairement écrasante et sombre.

    Le premier, capté sous le poids de son oeuvre, barbe blanche et main soutenant une lourde tempe, est fixé pour l'éternité en baron à la respectabilité ostentatoire.
    Le second, lèvres avalées, regard nuageux sous un front tourmenté, cherche à priver les générations à venir de l'idée d'une poésie joyeuse.

    Et pourtant...

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  • EXTRA FIN



    Entendu ce matin au marché un bon spécimen d'humour de maraîcher, qui mérite d'être noté, pour la postérité:

    - Un melon s'il vous plaît
    - Vous le mangez quand?
    - Demain...
    - Et avec qui?


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