Tout grand mouvement populaire (...) dégage toujours de son dernier précipité l'esprit de liberté.
Victor HUGO, Notre-Dame de Paris, 1832.
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Tout grand mouvement populaire (...) dégage toujours de son dernier précipité l'esprit de liberté.
Victor HUGO, Notre-Dame de Paris, 1832.
Au fronton des écoles, très souvent l'on trouve:
Jules FERRY, Pierre BROSSOLETTE, Paul BERT
A la porte des collèges, parfois:
Victor HUGO, Boris VIAN
Et comme par miracle, exceptionnellement, on voit un lycée
Georges BRASSENS
Mais de nos jours, à tous coups, on lit à l'entrée des établissements:
« SAUVONS L'ÉCOLE »
On mesure mal le tort fait à la poésie par la photographie.
Les portraitistes d'HUGO et de BAUDELAIRE, par exemple, ont mis le paquet pour nous faire croire à une poésie nécessairement écrasante et sombre.
Le premier, capté sous le poids de son oeuvre, barbe blanche et main soutenant une lourde tempe, est fixé pour l'éternité en baron à la respectabilité ostentatoire.
Le second, lèvres avalées, regard nuageux sous un front tourmenté, cherche à priver les générations à venir de l'idée d'une poésie joyeuse.
Et pourtant...