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brassens

  • JO : QU'UN SANG IMPUR...

    L'Euro et le Tour de France n'étaient qu'un avant-goût : le chauvinisme généralisé s'apprête  désormais à nous délivrer son  meilleur arrière-goût :

    Presse JO.jpg


    C´est vrai qu´ils sont plaisants tous ces petits villages
    Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités
    Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages
    Ils n´ont qu´un seul point faible et c´est être habités
    Et c´est être habités par des gens qui regardent
    Le reste avec mépris du haut de leurs remparts
    La race des chauvins, des porteurs de cocardes
    Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
    Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part

    Maudits soient ces enfants de leur mère patrie
    Empalés une fois pour toutes sur leur clocher
    Qui vous montrent leurs tours leurs musées leur mairie
    Vous font voir du pays natal jusqu´à loucher
    Qu´ils sortent de Paris ou de Rome ou de Sète
    Ou du diable vauvert ou bien de Zanzibar
    Ou même de Montcuq il s´en flattent mazette
    Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
    Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part

    Georges BRASSENS

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  • Louis ARAGON : une CHANCE au TIRAGE

     

     

    Ecouté récemment cette excellente émission (grâce au podcast, qui est au XXIème siècle ce que le VHS était au XXème, la poussière en moins).

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    On y entend Louis ARAGON savourer la large audience de ses poèmes par le biais de la chanson.
    Puis il évoque par comparaison les tirages dont devaient se satisfaire de leur vivant ses glorieux devanciers poètes : 1500 exemplaires pour les parutions de Paul VALERY et entre 1000 et 1200 pour Victor HUGO...

    Moralité : pour vivre de sa poésie, quand elle n'est pas adaptée par FERRE, BRASSENS ou FERRAT, il faut être mort.
    Sinistre perspective.

     

     

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  • PUBLICITÉ CACHÉE

     

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    Cher André,

    Je t'écris pour te dire que j'ai bien reçu le message que tu as si délicatement glissé sous le papier peint de ma chambre un matin de 1956 (ou 1961, mais peu importe !).

    Malheureusement, il semble que ton entreprise n'existe plus, sans quoi, promis : j'y aurais fait appel et l'aurais vivement recommandée autour de moi.


    Solidarité sainte de l'artisanat

    aurait chanté Brassens...

     

     

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  • J'ÉCRIS ton NOM: ÉCOLE

     

    Au fronton des écoles, très souvent l'on trouve:

    Jules FERRY, Pierre BROSSOLETTE, Paul BERT

     

    A la porte des collèges, parfois:

    Victor HUGO, Boris VIAN

     

    Et comme par miracle, exceptionnellement, on voit un lycée

    Georges BRASSENS

     

    Mais de nos jours, à tous coups, on lit à l'entrée des établissements:

    « SAUVONS L'ÉCOLE »

     

     

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  • QUAND le MODE d'EMPLOI CAPOTE

     

     

    Les moeurs évoluent, et l'on n'entend plus de "braves gens", comme aurait chanté BRASSENS, s'offusquant de la mise en place de distributeurs de préservatifs devant les pharmacies.

     

    Et comme pour mettre davantage à l'épreuve les "passants honnêtes", comme aurait chanté le même, on a pris soin d'y inscrire pour toute consigne:

    "TIREZ à FOND"

     

     

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