Cher André,
Je t'écris pour te dire que j'ai bien reçu le message que tu as si délicatement glissé sous le papier peint de ma chambre un matin de 1956 (ou 1961, mais peu importe !).
Malheureusement, il semble que ton entreprise n'existe plus, sans quoi, promis : j'y aurais fait appel et l'aurais vivement recommandée autour de moi.
Solidarité sainte de l'artisanat
aurait chanté Brassens...
Commentaires
Plus de cinquante ans pour parvenir à son destinataire !...
Les services de la Poste n'en gagnent vraiment pas !
Après avoir gratté chaque centimètre de ma carrée, je peux affirmer à la décharge de la Poste, que le pli n'était pas affranchi.
J'ai bien connu André. Bien qu'il fût habile artisan, son entreprise a fini par péricliter, faute d'une publicité efficace.
Un siècle qu'elle péricliite...