Jacques MORIN, directeur de la revue Décharge, ne pouvait mieux dire, quand il reprochait à un auteur des carences dans sa prosodie:
« S'il s'agit d'écrire des phrases grammaticalement correctes et régulières, est-ce que le découpage en vers reste pertinent? Ne faut-il pas tout simplement écrire au kilomètre avec la ponctuation adéquate? Si la forme versifiée demeure inaliénable pour écrire de la poésie, l'auteur doit acquérir un style, un souffle, un rythme qui exige le vers... »
Il conclut avec prévenance: « ça fait un peu professoral »...
Oui, mais cela valait d'être précisé.