C'est par le regard
des images
que la vie s'immole
chaque jour
sur chacune de nos rétines.
Un jour,
nous saurons
quelle part de notre mort
nous avons offerte
au besoin de cadrer le ciel,
à l'obstination du nuage
qui veut se lire
sur
et derrière
l'écran.
Armand GATTI, Comme battements d'ailes, Poésie 1961-1999, Poésie-Gallimard