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  • BORGES et KYOSHI: l'art de lire



    Borgés prétendait que la lecture est un art supérieur à l'écriture. En effet, il ne voyait l'écriture que comme un réemploi des écrits précédents.
    Au Japon, KYOSHI avait une vision similaire. A propos des "kukaï", assemblées de poètes au cours desquelles les haïkus sont classés et débattus sous couvert d'anonymat, il indiquait que choisir un bon haïku était aussi important que l'écrire.


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  • Le poète

    A pénétrer le poème

    on peine à se résoudre

    S'y sont fixées les idées d'une vie

    à force d'être mâchées

    méconnaissables

    La carcasse du poète

    échouée sous les macareux

    a des résonnances de cage


    Si lourde la houle grise

    qu'on s'étonne de son silence

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  • Littérature, fleurs et absence

    Si les fioritures indiquent un manque de fleurs, quelle est donc l'absence qui suscite la littérature?

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  • Haïku du carembar

    "Blagues tordantes"
    sur le paier du carembar
    Aïe! mon estomac... 

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  • L'art de lire selon BORGES



    Selon Borgés, l'art de lire serait supérieur à l'art d'écrire, et même, le déterminerait. L'écrivain ne serait qu'un collecteur, recyclant les textes qui l'ont précédé, pour en mettre d'autres au jour, qui lui succèderont.

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  • Quand parle Pierre BERGOUNIOUX


    Pierre BERGOUNIOUX est un auteur qui pratique à l'oral une langue d'apparence non seulement écrite, mais en plus une langue centenaire, à la pureté et à la précision rares et devenues presqu'incongrues.
    Ce type d'orfèvrerie a disparu des ondes, alors qu'il était l'ordinaire des causeries radiophoniques jusqu'à voici cinquante ans.

    Prénoms désuets
    sur le monument aux morts
    Matinée d'automne

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  • Patricia CORNWELL s'affiche



    Patricia CORNWELL est une rareté dans l'industrie du livre (la formule est inélégante, mais permet d'éviter l'emploi du mot "littérature"): elle jouit du privilège d'être affichée dans les rues et les gares.

    Mais par bonheur, le nom qu'elle porte nous engage à tracer la limite où commence l'ivraie.


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  • Littérature de listes

    La revue Télérama nous alerte sur la mode des livres de listes, dans lesquels des auteurs avides de détails aussi précis qu'inutiles s'échinent à énumérer tout, n'importe quoi et aussi le reste. Il paraît même que certains d'entre eux rencontrent un très vaste public...

    C'est l'occasion d'attaquer ici la liste en vrac de ce que l'écrit, large thème de ce blog, peut réserver de bonnes surprises:

    • les murs de Paris offrant  des aphorismes de Miss Tic
    • les fautes d'orthographe à sens caché, comme sur ce panneau lu un jour de grève de la SNCF: "avis aux usagés"
    • l'article "Vapeurs" de l'encyclopédie Diderot et D'Alembert
    • "La Maison Verte" de Mario Vargas Llosa
    • quelques-unes des Greguerias de Gomez de la Serna
    • les annotations d'Erik Satie sur ses manuscrits
    • le Bestiaire d'Apollinaire
    • les magazines cinquantenaires retrouvés au fond d'un grenier
    • les Retouches de Daniel Boulanger
    • la déclaration de naissance de notre petit garçon
    • les haïkus commentés par Ooka Makoto, ou par Maurice Coyaud
    • toutes (oui, toutes) les chansons de Georges Brassens
    • et peut-être quelques-uns des commentaires à venir sur cette note...

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