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  • Ephéméride

    Veille de Toussaint

    Se pose une mouche grise

    sur l'éphéméride

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  • Place de la Gare


    Sur les palissades des chantiers de voirie, on trouve des panneaux décrivant la nature des travaux entrepris.
    Je connais une ville moyenne française qui rénove les abords de sa gare SNCF.
    Le panneau correspondant, rédigé il y a cent ans, aurait annoncé la "rénovation de la place de la gare".
    Tandis qu'aujourd'hui, on peut y lire: "Réhabilitation du Pôle d'Echange Multimodal".
    On a beau savoir que c'est la même chose, ça vous a quand même une sacrée gueule...

    Vive le P.E.M.!


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  • Histoire du mail



    Le cas du mot "mail" mérite qu'on s'en mèle.

    Désignant tout d'abord en anglais le courrier postal, la lettre, "mail" a évolué en e-mail pour désigner l'électronique courrier.
    Puis l'e-mail s'est abrégé en "mail", sa forme d'origine, mais avec une modification du sens, l'aspect électronique devenant implicite.
    Parallèlement, l'"adresse de messagerie" est insupportable au locuteur moyen: un octo-syllabe, c'est trop pour la vie qu'on mène. Elle est devenue "adresse mail" puis "mail" tout court comme dans l'expression qui fleure bon le vécu: "c'est quoi ton mail?".

    C'est ainsi qu'en partant d'un mot, on arrive au même mot, mais revêtant deux significations, elles-mêmes différentes de celle d'origine.
    Pour peu, comme c'est souvent le cas, que le reste de la phrase soit constitué d'ellipses et de sous-entendus, on obtient un langage où le flou domine.
    Alors que le langage, comme le droit, devrait servir à apporter de la sécurité aux rapports humains, il véhicule ici de l'imprécision, qui traduit peut-être celle des esprits.

     

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  • De Bernard NOEL: sur les morts



    Les morts ont toute la mort
    nous une vie

    (La Rumeur de l'Air, Ed. Fata Morgana)

     
     
    Sommeil profond
    pendant les va-et-vient du chien
    L'hiver s'approche


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  • De Martin RUEFF: tous et chacun

    "le poète transforme la langue de tous en souvenir de chacun"

     

    Un entonnoir, où les paroles communes débouchent immanquablement dans chaque oreille...

    Faire une résonnance neuve, avec de vieux métaux... 

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  • De Jean Monod: la vitesse de l'idée

    « Quand l'idée va plus vite que la langue, le coeur peut musarder. L'oeil ne cherche plus le point où tout converge par-delà l'horizon. Ce point est devenu un papillon. La belle entrevue, intouchée, descend volontiers les marches du temple...

    ...Ce monde au coeur duquel vit un regard, ce continent, cette île, née de l'amour d'une idée pour un penseur, est un poème. »


    (dans Lumière d'Ailleurs, éd. Les Editeurs Evidant)

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  • De Jean MONOD

    « ...ce qui pour les uns est maladie pour l'autre est chant

    ...être poète en temps de famine, c'est, chantant, dire ce dont on se nourrit »


    (dans Lumière d'Ailleurs, éd. Les Editeurs Evidant)

     

    En temps de sécheresse, ce serait épouser le brin d'herbe... 

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  • Plat du jour

    Les brasseries sont prometteuses, lorsqu'elles annoncent leurs menus et plats du jour inscrits à la craie. Pour l'habitué, c'est le gage d'un fréquent renouvellement des mets.
    Malheureusement, il retrouvera chaque jour les éternelles bavettes à l'échalote, entrecôtes-frites et soles meunières...


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