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Sur du vent - Page 296

  • Le CIEL PEUT ATTENDRE

    DSC04131.JPGRéserver sa place à l'église est une sage précaution.

    Pour le Paradis, ma foi...

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  • Au PÉGUY le JOUR NEUF

     

    Homère est nouveau ce matin, et rien n'est peut-être aussi vieux que le journal d'aujourd'hui.

     

    Charles PÉGUY

     

     

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  • EQUITABLE (définition)

     

     

    équitable adj. :  conforme à l’équité, à la justice.

    Par exception, le syntagme commerce équitable désigne le négoce des chevaux.

     

     

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  • LALIBERTÉ VIVE

     

     

    La revue N4728 propose ce texte, pour nous faire découvrir Sylvie LALIBERTÉ, artiste québecoise:

     

    Je suis allée visiter ma tante Rosina, âgée et à l'hôpital.

    Elle m'a demandé:

    «À quoi bon vivre si longtemps? »

    Je n'avais pas la réponse mais j'avais apporté

    du chocolat.

     

    Un poème à conserver dans ses tablettes.

     

     

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  • SIMÉON et la FONCTION SOCIALE du POÈTE

     

    Dans le n°15 de la revue N4728, Jean-Pierre SIMÉON en appelle à une pratique de la poésie moins craintive d'elle-même:

     

    « ... sera-ce si sot d'affirmer qu'au sein des processus sociaux la poésie manifeste (pour ce qu'elle est, non ce qu'elle dit), une objection aux usages détériorés de la langue, qu'elle indique le chemin d'une émancipation intellectuelle et affective possible dans et par la langue, qu'elle est l'éloge inconfortable de la complexité dans la saisie du réel, et que par la radicalité même de sa prise de parole qui cherche, même maladroitement, une vérité nue, elle suscite chez qui la rencontre un sursaut de conscience? Nous n'aurions plus rien d'humain si le langage en nous devenait tout à fait servile, disait Bataille. Voilà la fonction du poète telle que son urgence se définit aujourd'hui: donner les preuves d'une liberté sans compromis dans le langage pour préserver l'humain - puisqu'aujourd'hui, par mille canaux sophistiqués, un langage servile pénètre en nous, qui sature la conscience de sens impératifs. »

     

    En gras, ce qui provoque en moi une revancharde jubilation (privilège du blogueur, jubilant d'autant plus que cette note est la 300ème, écrite Sur du Vent).

     

     

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  • FAIRE-PART

    Extrait d'un poème de Dennis NURKSE, traduit de l'américain par l'auteur et Laurent GRISEL:

     

    Mon père mourut.

    Je m'assis près de ma mère

    à écrire des mots à la famille.

     

    Elle écrivait les adresses, je fermais les enveloppes.

    Cette responsabilité était mienne.

    Si je léchais trop longuement

    nos noms pourraient s'effacer -

    trop vite et la carte

    pourrait glisser dehors

     

    et un étranger pourrait la voir.

     

     

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  • J'ÉCRIS ton NOM: ÉCOLE

     

    Au fronton des écoles, très souvent l'on trouve:

    Jules FERRY, Pierre BROSSOLETTE, Paul BERT

     

    A la porte des collèges, parfois:

    Victor HUGO, Boris VIAN

     

    Et comme par miracle, exceptionnellement, on voit un lycée

    Georges BRASSENS

     

    Mais de nos jours, à tous coups, on lit à l'entrée des établissements:

    « SAUVONS L'ÉCOLE »

     

     

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  • DE ROUX en TERRAIN GLISSANT

     

    "C’est la poésie qui vous tient par la main, le temps d’un poème. Le poète n’existe pas. Car il n’a aucun pouvoir sur la poésie. (Un sabotier mérite d’être appelé sabotier en ce qu’il a le pouvoir de faire des sabots quand il décide de se mettre à son établi.)"

    (Paul de Roux, Au jour le jour, 3, Carnets 1985-1989, Ed. Le temps qu’il fait)

     

    On peut aussi, au contraire, voir le poète comme un artisan consciencieux.

    Et dès lors, la grâce, l'inspiration s'évanouissent. Ne reste que le labeur.

    Et ce n'est plus la poésie qui prend le poète sur son aile, mais l'homme qui se fait, en même temps que son oeuvre.

     

     

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