Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sur du vent - Page 299

  • POÈTES à TOUS les ÉTAGES

     

     

    L'un des plus fameux recueils de la poésie classique du Japon, composé au XIIIème siècle, et publié sous le nom de Hyakunin isshu, donne à lire les auteurs les plus fameux dont, particularisme nippon, certains occupaient de fort respectables grades dans l'administration impériale.

    On y trouve ainsi des textes signés le Moyen Conseiller Surnuméraire Atsutada, le préfet de la Ville Gauche Akisuké, ou Horikawa, dame d'honneur de Taïkenmon in.

    Peut-être la vie publique française aurait-elle plus de tenue si s'adonnaient davantage à la poésie le Premier Magistrat de l'Agitation Médiatique, le Ministre de l'Identité Sans Tache, ou Madame l'Argentière aux Pièces Jaunes.

     

     

     

    ▶︎ Vent du jour : Poésie ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • St SYMPHORIEN, PRIEZ POUR NOUS

     

     

    DSC04132.JPG

     

    Dans le doute, rendez-vous dans l'église, avec un chapelet de saucisses...

     

     

    ▶︎ Vent du jour : Dans la rue ▶︎ 3 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • Le CIEL PEUT ATTENDRE

    DSC04131.JPGRéserver sa place à l'église est une sage précaution.

    Pour le Paradis, ma foi...

    ▶︎ Vent du jour : Dans la rue ▶︎ 1 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • Au PÉGUY le JOUR NEUF

     

    Homère est nouveau ce matin, et rien n'est peut-être aussi vieux que le journal d'aujourd'hui.

     

    Charles PÉGUY

     

     

    ▶︎ Vent du jour : Littérature ▶︎ 2 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • EQUITABLE (définition)

     

     

    équitable adj. :  conforme à l’équité, à la justice.

    Par exception, le syntagme commerce équitable désigne le négoce des chevaux.

     

     

    ▶︎ Vent du jour : Le Glossaire-livres ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • LALIBERTÉ VIVE

     

     

    La revue N4728 propose ce texte, pour nous faire découvrir Sylvie LALIBERTÉ, artiste québecoise:

     

    Je suis allée visiter ma tante Rosina, âgée et à l'hôpital.

    Elle m'a demandé:

    «À quoi bon vivre si longtemps? »

    Je n'avais pas la réponse mais j'avais apporté

    du chocolat.

     

    Un poème à conserver dans ses tablettes.

     

     

    ▶︎ Vent du jour : Poésie ▶︎ 2 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • SIMÉON et la FONCTION SOCIALE du POÈTE

     

    Dans le n°15 de la revue N4728, Jean-Pierre SIMÉON en appelle à une pratique de la poésie moins craintive d'elle-même:

     

    « ... sera-ce si sot d'affirmer qu'au sein des processus sociaux la poésie manifeste (pour ce qu'elle est, non ce qu'elle dit), une objection aux usages détériorés de la langue, qu'elle indique le chemin d'une émancipation intellectuelle et affective possible dans et par la langue, qu'elle est l'éloge inconfortable de la complexité dans la saisie du réel, et que par la radicalité même de sa prise de parole qui cherche, même maladroitement, une vérité nue, elle suscite chez qui la rencontre un sursaut de conscience? Nous n'aurions plus rien d'humain si le langage en nous devenait tout à fait servile, disait Bataille. Voilà la fonction du poète telle que son urgence se définit aujourd'hui: donner les preuves d'une liberté sans compromis dans le langage pour préserver l'humain - puisqu'aujourd'hui, par mille canaux sophistiqués, un langage servile pénètre en nous, qui sature la conscience de sens impératifs. »

     

    En gras, ce qui provoque en moi une revancharde jubilation (privilège du blogueur, jubilant d'autant plus que cette note est la 300ème, écrite Sur du Vent).

     

     

    ▶︎ Vent du jour : Poésie ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • FAIRE-PART

    Extrait d'un poème de Dennis NURKSE, traduit de l'américain par l'auteur et Laurent GRISEL:

     

    Mon père mourut.

    Je m'assis près de ma mère

    à écrire des mots à la famille.

     

    Elle écrivait les adresses, je fermais les enveloppes.

    Cette responsabilité était mienne.

    Si je léchais trop longuement

    nos noms pourraient s'effacer -

    trop vite et la carte

    pourrait glisser dehors

     

    et un étranger pourrait la voir.

     

     

    ▶︎ Vent du jour : Poésie ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent