le latin
brillant
revenu
par l'anglais
enfant prodigue
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le latin
brillant
revenu
par l'anglais
enfant prodigue
rythmes latins
déclinés
à l'aide d'un cactus
non de la rose
absente
Thierry GAUDIN, lisant sous le chêne du théâtre naturel du Jardin Mosaïque.
Il a dit
et parfois en latin
les arbres et les oiseaux
non au-dessus de sa tête
mais ceux de son quartier
qu'il avait mis dans ses cahiers
Jean-Louis ÉZINE nous rappelle que, Théodore MONOD étant naturaliste, il a passé sa vie à donner des noms latins à tout ce qu'il trouvait sous ses chaussures.
À ce titre, MONOD a étudié la végétation de lieux délaissés par ses confrères, comme par exemple le métro parisien.
C'est donc à lui que nous devons la découverte dans les traverses souterraines de nombreuses variétés de prospectus et autres détritus. Il a aussi mis à jour l'invasion d'une sorte de mousse se propageant jusque dans les rames, le sacapus.
Il a aussi patiemment examiné les désastreux effets du capharnaüm sur toute l'Île de France, principalement les jours de grève.
On voit par là - comme dirait ÉZINE - que MONOD ne rechignait pas non plus à distribuer à ses trouvailles des noms hébreux.
C'était décidément un grand homme.
liminaire, adj. : relatif au seuil (latin limen : seuil).
Pour être valable, le préliminaire amoureux doit donc, du point de vue de la langue, être exécuté avant le seuil, soit sur le trottoir ou dans la 2CV stationnée contre.
Finistère : Pointe occidentale de l’Europe, tirant son nom de l’expression latine de finibus terrae.
Il est à noter, en revanche, que personne ne sait où la terre commence.
Une vapeur blanche
au-dessus de la bouilloire
Habemus aquam
Jean-Aimé de CHAVIGNY était le secrétaire dévoué que se choisit l'ombrageux NOSTRADAMUS. Il mit grand soin à révéler tout ce qui pouvait rester de mystère dans les propos de son maître.
Le disciple, en le transcrivant en latin, posait alors les limites de sa fidélité.
C'est ce que raconte l'historien Bernard CHEVIGNARD:
« Chaque mot ne pouvait que recéler des ressources insoupçonnées, et le passage d'une langue à l'autre prenait vite des allures de tour de passe-passe... Chez Chavigny, la traduction se faisait volontiers trahison de la lettre par fidélité à l'esprit d'une vérité censément proférée par Nostradamus: cela fonctionnait comme une sorte de pressoir dans la cuverie du verbe - et l'interprète, aux prises avec des grappes de mots, s'efforçait d'en exprimer un sens nouveau en foulant allègrement l'ancien aux pieds. »