Jean-Louis ÉZINE nous rappelle que, Théodore MONOD étant naturaliste, il a passé sa vie à donner des noms latins à tout ce qu'il trouvait sous ses chaussures.
À ce titre, MONOD a étudié la végétation de lieux délaissés par ses confrères, comme par exemple le métro parisien.
C'est donc à lui que nous devons la découverte dans les traverses souterraines de nombreuses variétés de prospectus et autres détritus. Il a aussi mis à jour l'invasion d'une sorte de mousse se propageant jusque dans les rames, le sacapus.
Il a aussi patiemment examiné les désastreux effets du capharnaüm sur toute l'Île de France, principalement les jours de grève.
On voit par là - comme dirait ÉZINE - que MONOD ne rechignait pas non plus à distribuer à ses trouvailles des noms hébreux.
C'était décidément un grand homme.