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bible - Page 2

  • ALLITERA...SION

    Dans son Journal, en 1936, Julien GREEN notait:

    "Jamais un poète d'Israël n'a résisté au plaisir de l'allitération; c'est pour lui une façon souveraine de traduire la colère, l'indignation, la joie ou la frayeur; d'une certaine manière, on pourrait dire que l'allitération est sa langue. Avec une virtuosité dont les meilleures traductions françaises ne peuvent donner une idée, il multiplie les sifflantes et met en jeu le registre grandiose des gutturales. C'est le souffle vigoureux de l'éternel qui passe dans cette langue..."

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  • C'EST de l'HEBREU

    Poète, Henri MESCHONNIC apporte un éclairage original sur la lecture de la Bible.
    Les traductions les plus usuelles commettent toutes à ses yeux le même péché: passer la pensée hébraïque au laminoir de la philosophie grecque, et à la moulinette chrétienne.

    Egalement philosophe, il recourt au concept d'essentialisme, écrasant selon lui les particularités du nominalisme hébraïque.
    Un exemple: le grec "physis" (la vie) s'est substitué à l'hébreu "haïm" (les vivants).

    Là où les Hébreux voient des manifestations, les Grecs et leurs héritiers pointent un principe.

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  • Ruminations

    Erri De LUCA, au cours d'un itinéraire mouvementé, s'est mis à l'étude de la Bible, dans le texte. Il en a retiré quelques réfléxions et méditations, publiées dans un livre paru au printemps chez Gallimard.
    Il explique que cet exercice matinal lui laisse chaque jour en bouche une saveur dont il se délecte encore plusieurs heures  après.
    C'est donc avec finesse qu'il a intitulé ce recueil Noyau d'Olive.

     

    Bébé endormi
    Les comptines de son disque trottent dans la tête
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