le sable arrête les poings
qui le veulent bien
la lune éclipsée
errance des océans
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le sable arrête les poings
qui le veulent bien
la lune éclipsée
errance des océans
la voix du peuple
et parfois ses poings
insoupçonnés les pavés
comme ils volent facilement !
feuilles sèches,
reptiles
et la terre
une sorte de ciel
Aaron SHABTAÏ, Le poème domestique, Éditions de l'éclat, Trad. Michel Eckhard-Elial, 1987
JE SUIS BIEN QUE JE PENSE
et que je me regarde penser
m'obligeant à me chier moi-même dans la merde de ma pensée
au lieu de rayonner
immobile
tel le soleil
Bernard NOËL, Contre-mort, 1954, in Extraits du corps, Poésie/ Gallimard, 2006.
trajectoires interlopes
le peuple des gares
rectilignes
elles ne sont plus que décors
une valise est sympathique
voici la modernité
terrifiée par les consignes des gares
un chien joue
avec sa queue
l'homme vérifie
si sa valise le suit
chiens et loups
de la nuit dans l'aujourd'hui
bois mélangé
illisible