la route
hérissée
de hérissons
mes feux
de leur enfer
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
la route
hérissée
de hérissons
mes feux
de leur enfer
Vaisseau qu'on ne saurait brûler, monnaie d'échange à quoi s'étalonne une fortune qui ne saurait fondre,
contre sable et soleil, un chameau vaut plus qu'un royaume, monture à ménager pour courir le monde au plus loin
où l'on admirera en soi, toutes soifs étanchées, la récompense inattendue, qui se cachait sur notre dos
âne
parmi les chevaux
comme resté enfant
non divin
polychrome
flamboyant
Dieu s'est effacé
usé
sous la voûte
maintenant
la saison de la laine
palpable
la nuit comme une masse
Aaron SHABTAÏ, Le poème domestique, Éditions de l'éclat, Trad. Michel Eckhard-Elial, 1987
lierre
comme neige
pour arrondir les angles
polir le temps
sur les ruines
maquiller
Stéréo = l'espace et phono = le son. C'est au final ce qu'incarne, ou devrait toujours chercher à incarner, le poème sur la page.
Frédéric FORTE, Re-, Nous, 2012
apocope
ennemie de la gourmandise
ligature
de la langue
reniement de la bouche
fast-food du verbe