de ciel en ciel
jusqu'à la main de l'homme
livre incréé
dans le sac
la pensée étouffe
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de ciel en ciel
jusqu'à la main de l'homme
livre incréé
dans le sac
la pensée étouffe
insinué
comme un péché
le souffle
dans le saxophone
puis vers le ciel
revenant
d’un ciel de Chagall
acrobatie molle
de la sieste
achevée
gospel
la voix
vers le ciel toute
bonne nouvelle
sans aucun doute
la terre est bleue
vue de l'écorce du ciel
même ses quartiers amers
face silencieuse
des vents
d'un revers de main
l'éphéméride
regarder le ciel
pour la lune
mais pour les saints ?
feuilles sèches,
reptiles
et la terre
une sorte de ciel
Aaron SHABTAÏ, Le poème domestique, Éditions de l'éclat, Trad. Michel Eckhard-Elial, 1987
1, le ciel
De par notre peur du couchant – un faux-bond du soleil aurait désorienté – et la faim rassasiée par les miracles de la terre, le ciel accueillit Dieu, pour qu'il joue de ses cosmiques haltères et de là verse l'eau, la lumière et la chaleur. Sur la terre en retour on éleva toutes sortes de temples, où vouloir intensément ce qui adviendrait même sans.