Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

solstice

  • SOLSTICE

    frise,guirlande,

     

    basson

    dans l'aigu

     

    bourgeon

    dans l'hiver

     

    sable

    retourné

    du solstice

     

     

    ▶︎ Vent du jour : Lois de la matière, Travaux domestiques ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • La SAINT-SYLVESTRE

    solstice,

     

    Du solstice d'hiver c'est le versant païen, qui descend vers un cri de coq, le même qu'hier, mais à crête d'apparat pour convaincre d'une ère nouvelle quand se lèvera une aube bileuse. Sous l'universelle sommation de l'horloge, pour des vœux mousseux et des embrassades klaxonnantes, on a suspendu à la fois gui et Saint Guy.

     

     

    ▶︎ Vent du jour : Travaux domestiques ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • Henry BAUCHAU : DEUX SOLSTICES pour un EQUINOXE

     

     

    Sur le toit du monde

     

    Quand revient le solstice bleu
    La vie est dans la certitude
    Je suis semé, je suis germé
    Je suis donné à l'unanime

    C'est au solstice de la nuit
    C'est au temps de l'incertitude
    Que le grain meurt, que le poète
    Marche sur le toit bleu du monde

    Henry BAUCHAU, Poésie Complète, Actes Sud 2009.

     

     

    ▶︎ Vent du jour : Poésie ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • Fred JOHNSTON : le FOND de la NUIT


    À minuit sur la rue du solstice


    Donne-moi ta main, le verglas est dangereux

    les voitures boitent et la nuit est noire comme le chagrin :

    nous pouvons mourir, par hasard, sur le miroir étoilé,

    sous un ciel rouge-noir, et soyeux comme la peau de ma bite -

    je suppose que le silence stident dans la rue est

    le bruit fait par la neige qui tombe sur les toits musclés,

    le lait gelé dans les bouteilles, des petites langues blanches

    qui avancent, explorent le visage d'hiver, la Négresse,

    Reine de la Lune ; au lit, tes cuisses sous mes doigts

    sont froides au toucher.


    Fred JOHNSTON, revue N4728 n° 17, janvier 2010.


    ▶︎ Vent du jour : Poésie ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • SOLSTICE d'ÉTÉ

     

    Alors que nous nous persuadons de ce côté du globe que l'été bat son plein, derrière l'Oural on ne voit déjà que déclin du jour.

    Mais parfois, par nos longitudes, un René CHAR comprend le monde d'une manière orientale :


    La nuit ne succède qu'à elle. Le beffroi solaire n'est qu'une tolérance intéressée de la nuit.


    La nuit talismanique, Albert Skira, 1972.


    ▶︎ Vent du jour : Poésie ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent