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poètes

  • Les POÈTES selon Paol KEINEG

    caché,rideau,

     

    Je me souviens que dans les années 60 et 70, des poètes qui tenaient le haut du pavé parisien, aimaient se recommander de l’Underground, un mot magique. Cela faisait sourire, car je les aurais plutôt placés dans l’Overground.

    Aujourd’hui, bon an mal an, la presque totalité des poètes en France, hommes ou femmes, vivent dans l’Underground, le vrai, celui où il n’y a même pas besoin de se cacher pour être invisible.

     

    Paol KEINEG, revue Secousse n° 23.

     

     

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  • Les POÈTES

    carte,restaurant,

     

    Une montre à gousset, et la barbe en carré taillée métriquement, les poètes ont fatigué nos mâchoires, agacé nos estomacs

    Le goût est venu du blanc dans les assiettes, sans graisses, sauces ni sang

     

     

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  • David AVIDAN : RENTRÉE LITTÉRAIRE

    loup,

     

    ...

    Et les livres paraissent dans des éditions privées

    (Même pas tapés à la machine à écrire électrique) en quatre cents cinq cents exemplaires

    Et sont diffusés parmi les copoètes uniquement (pas de service de presse)

    Et meurent - ou vivent - une mort ou une vie douce. "Merci pour vos poèmes,

    Je les ai lus avec un véritable émerveillement. Envoyez m'en de temps

    En temps." Le poète est un loup affectueux pour le poète. Tu me nourris,

    Je te nourris, nous nous dévorons l'un l'autre et le monde

    Nous digère tous.

    ...

     

     

    David AVIDAN, Rapport improvisé sur la situation de la jeune poésie à New-York in Prisme, 11 poètes israëliens contemporains, Obsidiane, 1990. (Trad. Emmanuel MOSES)

     

     

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  • Les POETES ? Georges GUILLAIN leur dit MERCI !

    Dans une contribution à POEZIBAO, Georges GUILLAIN tord le cou au péché d'élitisme habituellement attribué à la poésie :

    Plutôt que de reprocher leur élitisme à ceux qui continuent à se vouloir poètes quand tout les pousse à tenter plutôt autre chose, de plus visible socialement, de plus rentable économiquement, ne devrions-nous pas plutôt les remercier de continuer à entretenir l’existence, la possibilité, d’un rapport au langage qui rompe avec cette "prolétarisation des esprits" à l’œuvre dans l’usage contemporain de la langue ? Les encourager à œuvrer dans les profondeurs de cette langue pour qu’elle cesse de n’être, par la pauvreté de ses propositions formelles, qu’un agent de fermeture de l’intelligence et de l’imagination ?

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  • PIED à PIED

     

     

    Les gens vont tout bêtement

    Avec leurs pieds

    Qu'ils avancent l'un après l'autre

    Heureusement que les poètes

    N'ont pas que des pieds pour aller

     

    Pierre ALBERT-BIROT (Poèmes Quotidiens)

     

    Cela peut aussi s'entendre des pieds que les poètes, parfois, comptent sur leurs doigts...

     

     

     

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