copie d’ancien
dessus l’eau bénite
l’orgue souffle
un air froid
sans vie
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copie d’ancien
dessus l’eau bénite
l’orgue souffle
un air froid
sans vie
Ces mêmes gens qui disent "poésie des lacs" etc., détestent fort toute cette poésie, toute espèce de nature, toute espèce de lac, si ce n’est leur pot de chambre qu’ils prennent pour un océan.
Gustave FLAUBERT, Correspondance, cité par Paol KEINEG dans l'article ci-dessous*.
* "ci-dessous", pour un blog, est l'exact synonyme de "ci-dessus", pour un livre.
Je me souviens que dans les années 60 et 70, des poètes qui tenaient le haut du pavé parisien, aimaient se recommander de l’Underground, un mot magique. Cela faisait sourire, car je les aurais plutôt placés dans l’Overground.
Aujourd’hui, bon an mal an, la presque totalité des poètes en France, hommes ou femmes, vivent dans l’Underground, le vrai, celui où il n’y a même pas besoin de se cacher pour être invisible.
Paol KEINEG, revue Secousse n° 23.
dérive
dans les eaux chaudes
plus de continents
à inventer
et brassant le sable
un poème se découvre
derrière l’horizon
tout un archipel
d’insatisfaction
mêmes eaux
où baigner
rayures
carapaces
les animaux du zoo
dans la cage des écrans
spiritual
tout du souffle
repris à l’héroïne
Coltrane s’envole
en éclats
insinué
comme un péché
le souffle
dans le saxophone
puis vers le ciel