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écrire - Page 3

  • EMBRUN de VIE

     

    Le revue DECHARGE, en son numéro 140, propose un important dossier sur Michel BAGLIN, où le poète insiste sur la parenté qui existe entre l'acte d'écrire et le fil de l'existence.

    "Car c'est de l'autre côté du rideau que le monde est intense. Et, tu le sais, on ne se sent vraiment vivre que lorsqu'on cesse de bouger pour se mettre, là, à le représenter."

    (extrait d'un inédit, "Embrun de Femme": merci DECHARGE!)

     

     

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  • CI-LIT PAPA



    Mathias LAIR indique dans Décharge n°139 pourquoi longtemps il a évité d'écrire.

    C'est qu'il y voyait « un signe de mort, lié peut-être au spectacle qu'affronte un jour ou l'autre le tout petit enfant: l'adulte est là, le plus souvent assis, devant lui, il s'est immobilisé. Il ne regarde plus rien, les yeux fixes, il ne parle plus. Quand on lui tire la manche, il s'anime un peu, pour protester: « laisse-moi, je lis! » Ça a l'air de lui convenir, cette allure de cadavre. Telle est la première association de l'écrit à la mort que j'ai sans doute faite, moi aussi. »

    La page est un linceul blanc, où un souvenir repose.

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  • A FOND la GOMME

    Louis SAVARY, dans un aphorisme:

    Il faut moins de courage
    pour l'écrire
    que pour gommer
    le mot qu'on a écrit.


    ... ou comment, tout en prétendant le contraire, par sa poésie, se retenir de faire l'intéressant!


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  • IL n'y a QU'à ECRIRE

    "Enfants, nous étions peintre, modeleur, botaniste, sculpteur, architecte, chasseur, explorateur. De tout cela qu’est-il devenu?
    Il y a cependant un moyen, au centre même de la maturité, de retrouver ces possibilités perdues. [...] Ce moyen, c’est la littérature.
    Il n’y a qu’à écrire l’œuvre peinte ; il n’y a qu’à écrire la statue.
    La plume à la main - si seulement nous voulons être sincères - nous retrouvons tous les pouvoirs de la jeunesse, nous revivons ces pouvoirs comme ils étaient, dans leur naïve confiance, avec leurs joies rapides, schématiques, sûrs. Par le biais de l’imagination littéraire, tous les arts sont nôtres."

    Gaston BACHELARD, joignant le geste à la parole (la beauté du geste au vin de la parole), a ainsi bâti son oeuvre, convoquant les quatre Eléments, les Arts, les Philosophes, au service d'une pensée simple et gratifiante, comme un carré de courgettes.

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  • La CHOUETTE et le MARIN

    Selon Georges HENEIN, "écrire est une façon de veiller.
    De veiller sur soi et de veiller tout court. A rêves déployés.
    Une chance de rester pur. Ou moins impur".

    Le retrait et l'acuité de la chouette.

    Puis, la poésie "est vouée à la recherche inquiète et incessante de l'autre lieu, elle ne peut choisir pour halte ni pour demeure le centre de gravité d'un monde pareil à un énorme chantier."

    L'exaltation de la terre inconnue, et le mépris de celle que déjà l'on travaille.


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