
Thierry GAUDIN, lisant sous le chêne du théâtre naturel du Jardin Mosaïque.
Il a dit
et parfois en latin
les arbres et les oiseaux
non au-dessus de sa tête
mais ceux de son quartier
qu'il avait mis dans ses cahiers
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Thierry GAUDIN, lisant sous le chêne du théâtre naturel du Jardin Mosaïque.
Il a dit
et parfois en latin
les arbres et les oiseaux
non au-dessus de sa tête
mais ceux de son quartier
qu'il avait mis dans ses cahiers

Attendant les auditeurs (finalement, la plupart seront debout)
J'ai dit
et parfois imaginé
- mes racines rampant sous le goudron -
ce qu'il m'apparaît des jardins
travaillés de mon regard
bien plus que de mes mains

Alain HELISSEN, dimanche, au Jardin Mosaïque, d'Asnières-sur-Vègre.
Il a dit
et parfois même crié
le nom de son amour
et dans sa cabane de feuilles
les murs en ont résonné
de toutes leurs nervures

les marées du corps
imprévisibles
sur le sable sec
de l'insomnie
des miettes
pour le sub-conscient

papier de verre
des temps modernes
au petit feu de l'école
la poésie en cendres

la volupté
et même le calme
font deux mauvais larrons
les rivières sont détournées
les papillons noués

cachez cette pauvreté
sous le seuil
aux marches du palais
poussières d'étoiles
à contempler

Les Turcs appellent le baiser öpüş ; ce serait comme la Marche de Mozart ou le Cygne Blanc de Sibelius
mais qu'on ne les numérote pas, comme un chasseur de têtes, un collectionneur de papillons, chacun sur son épingle
et si le baiser est une œuvre pour qui porte le turban comme couvre-chef, que serait le chef-d'œuvre ?