les chants d'une aurore
dans le tutoiement
toutes les teintes de la nuit
dans la caresse
confiance dans la nudité
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les chants d'une aurore
dans le tutoiement
toutes les teintes de la nuit
dans la caresse
confiance dans la nudité
visages
sans creusements
ni enflures
nudité de la paume
la cuiller est moins généreuse
si tu veux la paix
prépare
l'offrande d'un salut
paumes
sans discorde
À l'heure du levant, tourné vers l'est, on distingue une promesse, le chant des lendemains
et aussi, comme par un jeu de miroirs ou le renvoi d'un écho, l'antique qui s'en revient
apporter ses lumières à l'enfance du jour, ses pierres vives de mousses et ses ors, assagis par leur patine
Entendre, voir, respirer, pour le nouveau-né, c'est déjà faire, agir, au prix d'un épuisement infini
et dormir, se nourrir, c'est encore agir, se faire âme et corps, se bâtir brique à brique jusqu'à hauteur d'homme
l'homme qui, pour ne pas voir le nourrisson entendre, respirer, dormir, met en ruine ce chef-d'œuvre
Même au milieu du désert, toutes fleurs absentes, il y a des couleurs qui pointent, un cœur qui bat
qui prêche que sève et sang, par toutes les artères, par tous les vents de la rose, nourrissent le monde
Et la fleur qui manque ici offre son sourire, à l'antipode de notre hiver, à des cœurs étrangers
corrosion
salut à la planète
sous le soleil
la bulle n'a qu'une grimace
à bon entendeur
les conseils sont inutiles
fin des grimaces
si de vieux singes gouvernent