lanières pourpres
sur le crépuscule
cinglements
des martinets
le sang
sous l'été
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lanières pourpres
sur le crépuscule
cinglements
des martinets
le sang
sous l'été
blancs sommets
enclins à briller
éternité
des neiges
cheveux
en déclin
Palette infinie que cette horloge réglée sur l'année, ses couleurs éployées en fougères sur les 360 degrés d'une révolution totale dépassant œillets et jasmins, où chaque éclosion, chaque pourrissement retentissent coucou intempestif, comme les fûts résonnent de toutes les gammes d'un gamelan sous les doigts d'un crachin ou les lourds bâtons des averses d'août.
pierres
dans le jardin
du facteur
tique
à l'oreille du cheval
échafaudages
idée fixe
jardins
les nuits
les vrais châteaux
d'Espagne
plus beaux que des jours
mon ombre
écrasée de zénith
infime
démembrée
espagnolade
heure légère
air éventé
par la fenêtre entrebâillée
du balcon
dans la rue
défilé de fifres
prises à la hussarde
les flûtes
des sandwiches