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Aux palais plumage et ramage, on gouverne et on ment, c’est le règne éternel de la fable
on tient conseil, on tient les rênes du pays et, surtout, on tient à son portefeuille, mais surtout pas ses promesses
Ne manque que la morale, on s’en trouve dépourvu, cette fontaine est tarie (et la cruche est cassée)
poète chat
poème oiseau
couleurs
à écorcher
chant caché
dans les entrailles
pour épouser le silence
en blanc
ce qu'il faut
de noir
sur le papier
généalogies
remâchées
par le griot
un peu de couleur sang
au noyau de cerise
infusé longtemps
cher bovin
à chair triste
du maquignon
à la machine
économique
la route
hérissée
de hérissons
mes feux
de leur enfer
Vaisseau qu'on ne saurait brûler, monnaie d'échange à quoi s'étalonne une fortune qui ne saurait fondre,
contre sable et soleil, un chameau vaut plus qu'un royaume, monture à ménager pour courir le monde au plus loin
où l'on admirera en soi, toutes soifs étanchées, la récompense inattendue, qui se cachait sur notre dos
âne
parmi les chevaux
comme resté enfant
non divin