110 ans nous séparent de cet extrait de la Mode Illustrée, ce qui semble peu, à l'échelle de la nature humaine.
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110 ans nous séparent de cet extrait de la Mode Illustrée, ce qui semble peu, à l'échelle de la nature humaine.
Dans son édition du 1er juillet, l'Ėquipe titre bravement :
Le foot bat son plein !
C'est particulièrement déconcertant en cette saison qui sonne creux, où il faut aller jusqu'en Finlande pour voir des poilus en short courir après un ballon.
Le foot dont parle ce journal se joue sans doute avec une vessie en guise de cuir, et sous des lanternes en guise de projecteurs...
Entendu Guy ROUX, à propos de la Fédération Française de Football:
"Le conseil fédéral lit L'Equipe, et applique.
Et DOMENECH fait le contraire".
Lu dans Ouest-France de ce jour:
"le désenchouement de l'Artémis a échoué".
Ne serait-ce pas plutôt "déséchouement"?
Et par goût de l'assonance, on aurait pu ajouter qu'on est dans les choux, au pays des Chouans.
Pas chouette...
C'est le nom par lequel, dans des travaux de sociologie, on désigne la culture classique, non encore mâtinée de ses avatars modernes sous forme de rap ou de jeux video.
La culture cultivée serait grosso modo celle héritée de l'école de Jules FERRY, par opposition à une culture non cultivée (ou inculte?) qui serait spontanée, intuitive, et débitrice du passé dans la seule limite de la production audio-visuelle des vingt dernières années.
Peut-être vaudrait-il mieux dire "culture culturante", pour conserver le même jeu de nuances qu'avec les concepts déjà renommés de "nature naturante" et "nature naturée", la première étant la puissance rendant possible la seconde.
Les feux des projecteurs pointent depuis peu deux nouveautés dans le paysage aride de la communication politique.
Désormais les débats sont participatifs, et le droit opposable.
Rappelons qu'un débat qui ne serait pas participatif s'appelle une conférence, et que l'assistance est priée d'y faire silence, ce qui est le degré zéro de la participation.
De même, les vieux juristes assènent (et parfois en latin, c'est dire!...): "pas de droit sans action". Cela signifie qu'il est de la nature d'un droit de pouvoir être exercé par ses détenteurs, et si possible en justice, sans quoi il serait vain.
Quand le vocabulaire politique s'encombre de ces adjectifs tautologiques, c'est que ses locuteurs ont pris conscience de son inanité.
La revue Télérama nous alerte sur la mode des livres de listes, dans lesquels des auteurs avides de détails aussi précis qu'inutiles s'échinent à énumérer tout, n'importe quoi et aussi le reste. Il paraît même que certains d'entre eux rencontrent un très vaste public...
C'est l'occasion d'attaquer ici la liste en vrac de ce que l'écrit, large thème de ce blog, peut réserver de bonnes surprises:
A la une d'un quotidien régional: "Deux ans de prison ferme pour avoir tabassé un ami".
Et pour un ennemi? Un an? ou trois?