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La richesse inutile
Les mille paupières de l'eau qui dort
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André BRETON, Signe ascendant, Gallimard, 1949
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La richesse inutile
Les mille paupières de l'eau qui dort
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André BRETON, Signe ascendant, Gallimard, 1949
Une dimension semble perdue et ne subsiste que l'infini des profils allongés en huit dans un paysage de naufrage où les profondeurs même s'aplatissent en un théâtre qui ferait glisser ses comédiens sur le rideau, composant à eux tous un manteau d'Arlequin. Les sons aussi sont engloutis, et nous voici béats face à l'aquarium où le temps se consume encore, même si le sable repose.
dans le poële du bois
brûle pour créer
un présent
Aaron SHABTAÏ, Le poème domestique, trad. M. Eckhard-Elial, Editions de l'éclat, 1987
au visage
morsure
de la petite chienne
pas toujours fidèle
au calendrier
la chaleur fait rage
rythmes latins
déclinés
à l'aide d'un cactus
non de la rose
absente
Alain Pauzié, Musée d'art naïf et d'arts singuliers, Laval, 2019
Soufflés ou claqués, excitation des sons, ô percolateurs, ô flippers d'autrefois, express mis en branle avec gouaille loin du cosy mousseux des pubs, les conversations se brassent dans la confusion des bières et des sauces, embuent à mi-distance ce regard, de consommateur ou non, et le mouvement mal réprimé de ses lèvres qui trahissent en silence son empressement et le mot toilettes.
fascination
du bord de l'eau
ampoules
cuivres de la guinguette
et des bières