DE ROUX en TERRAIN GLISSANT

 

"C’est la poésie qui vous tient par la main, le temps d’un poème. Le poète n’existe pas. Car il n’a aucun pouvoir sur la poésie. (Un sabotier mérite d’être appelé sabotier en ce qu’il a le pouvoir de faire des sabots quand il décide de se mettre à son établi.)"

(Paul de Roux, Au jour le jour, 3, Carnets 1985-1989, Ed. Le temps qu’il fait)

 

On peut aussi, au contraire, voir le poète comme un artisan consciencieux.

Et dès lors, la grâce, l'inspiration s'évanouissent. Ne reste que le labeur.

Et ce n'est plus la poésie qui prend le poète sur son aile, mais l'homme qui se fait, en même temps que son oeuvre.

 

 

COLOMBOPHILIE (définition)

 

 

colombophilie, n.f. : goût prononcé pour les séries policières de la télévision américaine.

 

 

SARDONIQUE (définition)

 

 

sardonique, adj.: qui traduit une expression de moquerie, une intention railleuse.

L'adjectif provient de sardonie, renoncule connue aussi sous le nom d'herbe de Sardaigne, réputée avoir la propriété de déformer le visage par des convulsions, comme en un rire.

On attribue les mêmes propriétés au persil-fleur.

FIL en FILIGRANE

 

 

I

 

De fer à retordre

dans le droit d’Ecosse

 

Coup de l’épée à la patte

 

 

II

 

Dentaire à plomb

de nylon cousu de blanc 

de l’eau

 

Du rasoir électrique à la patte

 

 

III

 

Coup de téléphone sans à plomb

à couper le beurre

 

 

CÉLÉRITÉ (définition)

 

 

célérité, n.f : grande rapidité à agir ou à se déplacer.

Le céleri a en effet des vertus toniques, et même diurétiques, très réputées.

VAISSEAU de PIERRE

"Le Vendée Globe, ça dure à peu près trois mois et tous les jours il nous arrive des merdes."

(Michel DESJOYEAUX)

 

Pas étonnant, avec un rafiot comme celui-là...

 

 

TAMANOIR (définition)

 

 

tamanoir, n.m.: Mammifère d'Amérique du Sud, doté d'une langue filiforme lui servant à capturer les fourmis noires.

Appartient à l'ordre des Edentés, comprenant aussi le tamarouge et le tamacro-onde.

 

 

 

NARGUER (définition)

 

 

narguer, v.tr.: railler avec mépris.

Provient d'une racine latine nares (narines, nez).

Ainsi, narguer par un pied de nez constitue une redondance, ce qui ajoute à l'inconduite une entorse à la grammaire.