Villa des Arts, près l'Avenue
De Clichy, peint Monsieur Renoir
Qui devant une épaule nue
Broie autre chose que du noir.
Stéphane MALLARMÉ, Les Loisirs de la Poste, 1894.
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Villa des Arts, près l'Avenue
De Clichy, peint Monsieur Renoir
Qui devant une épaule nue
Broie autre chose que du noir.
Stéphane MALLARMÉ, Les Loisirs de la Poste, 1894.
Je suis persuadé que, la première fois où l'Homme a chanté, il s'est d'abord découvert à lui-même. Il s'est aperçu que son salut ne dépendait pas uniquement de la chasse et de la procréation.
Il lui a fallu percer le secret des éléments, chercher en lui des vocations pour accéder à son propre mystère. Il s'est mis à peindre pour se forger un talent, à écrire pour se souvenir, et il a appris à chanter pour mieux s'entendre vivre.
Yasmina KHADRA, Ce que le mirage doit à l'oasis, Flammarion 2017.
les couleurs
au fil du fleuve
la vie sur l’autre rive
c’est du passé
le temps
moins fleuve que pierre
dans les déserts
dans les cavernes
nos voisins
Aucune vie ne saurait être précieuse si on ne sait pas rêver, aucun mirage ne saurait accoucher de l'oasis si on ne sait pas déceler dans la nudité du Désert de quoi habiller notre âme et épurer notre esprit.
Yasmina KHADRA, Ce que le mirage doit à l'oasis, Flammarion 2017.
dans chaque pierre
un palais idéal
érosion
de la volonté
foudre du regard
poèmes à-pic
à perdre pied
langue épicée
pointe de poivre
de la bouche à l’oreille
poèmes circulaires
manière de manège
scies
pourvoyeuses de bois
à la chair d’abricot