Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

peste

  • La PESTE selon Gabriel GARCIA MARQUEZ

    goudron,marquage,

     

    ... passait des heures sans dormir dans son hamac à se demander comment nom d'un bordel vais-je me dépatouiller pour échapper au nouvel ambassadeur Fisher qui m'a proposé de dénoncer l'existence d'un fléau de fièvre jaune pour justifier un débarquement de marines conformément à notre traité d'assistance mutuelle et cela durant toutes les années qui seront nécessaires pour revivifier la patrie moribonde, et il avait aussitôt répliqué pas de conneries, fasciné par cette évidence qu'il était en train de vivre à nouveau aux origines de son régime quand il avait eu recours au même procédé pour disposer des pouvoirs d'exception de la loi martiale devant une grave menace de soulèvement populaire, il avait décrété l'état de peste, on avait planté le drapeau jaune sur le mât du phare, on avait fermé le port, supprimé les dimanches, interdit de pleurer les morts en public et de jouer des airs à leur mémoire, ...

     

    Gabriel GARCIA MARQUEZ, L'automne du Patriarche, trad. Cl. Coufon, Grasset, 1976

     

     

    ▶︎ Vent du jour : Littérature ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • דֶּבֶר : la PAROLE-PESTE  

    bois,oeil,visage,

     

    Arme pour le rat, de même la langue pour la vipère, la peste dessine ses ombres noires sur les visages, rougeâtres sur les poitrines 

    Arme aussi la parole, à hauteur d’égoût, de cave, incisive, plus souvent venimeuse que de bon argent,

    qui déforme les visages et propage son feu en rongeant le silence, grignotant jusqu’au langage lui-même

     

     

    ▶︎ Vent du jour : C'est de l'Hébreu, Travaux domestiques ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent