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Littérature - Page 2

  • Patricia CORNWELL s'affiche



    Patricia CORNWELL est une rareté dans l'industrie du livre (la formule est inélégante, mais permet d'éviter l'emploi du mot "littérature"): elle jouit du privilège d'être affichée dans les rues et les gares.

    Mais par bonheur, le nom qu'elle porte nous engage à tracer la limite où commence l'ivraie.


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  • Littérature de listes

    La revue Télérama nous alerte sur la mode des livres de listes, dans lesquels des auteurs avides de détails aussi précis qu'inutiles s'échinent à énumérer tout, n'importe quoi et aussi le reste. Il paraît même que certains d'entre eux rencontrent un très vaste public...

    C'est l'occasion d'attaquer ici la liste en vrac de ce que l'écrit, large thème de ce blog, peut réserver de bonnes surprises:

    • les murs de Paris offrant  des aphorismes de Miss Tic
    • les fautes d'orthographe à sens caché, comme sur ce panneau lu un jour de grève de la SNCF: "avis aux usagés"
    • l'article "Vapeurs" de l'encyclopédie Diderot et D'Alembert
    • "La Maison Verte" de Mario Vargas Llosa
    • quelques-unes des Greguerias de Gomez de la Serna
    • les annotations d'Erik Satie sur ses manuscrits
    • le Bestiaire d'Apollinaire
    • les magazines cinquantenaires retrouvés au fond d'un grenier
    • les Retouches de Daniel Boulanger
    • la déclaration de naissance de notre petit garçon
    • les haïkus commentés par Ooka Makoto, ou par Maurice Coyaud
    • toutes (oui, toutes) les chansons de Georges Brassens
    • et peut-être quelques-uns des commentaires à venir sur cette note...

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  • Pascal QUIGNARD au pays des proverbes


    Dans une de ses rêveries "sur le jadis", P.QUIGNARD voit les proverbes comme des stalagtites, humidité figée du langage aux parois du temps. Comme des désinences, fruits de la perception des choses et du hasard, arrêtées en un instant précis, et exposées comme en un musée dans la mémoire commune.

    Les proverbes logent dans des cavernes à l'odeur de peau d'ours, où l'on ne saurait confondre la proie et son ombre, où l'amoralité ne profite jamais.


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  • Singe à son miroir

    Dans Le Voyage en Laponie, de J.F.REGNARD, on trouve - entre autres perles habituelles dans la littérature de ce type - cette idée que les Lapons sont des drôles d'animaux qui, après les singes, sont les plus proches des hommes.
    Cela ne l'empêche pas un peu plus loin de narrer leurs rites de mariage ou leur conversion au christianisme.

    Ce texte a un peu plus de 300 ans, ce qui paraît peu s'agissant de la connaissance des espèces animales, et de la place de l'homme en leur sein.
    Nous pouvons à notre tour nous étonner que les contemporains de Louis XIV fussent à ce point dépourvus des facultés visuelles nécessaires à l'identification des êtres humains.
    ...et des facultés intellectuelles permettant de comprendre que les primates ne sont pas susceptibles de religion.

    On est toujours le Lapon de quelqu'un d'autre.

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  • Ruminations

    Erri De LUCA, au cours d'un itinéraire mouvementé, s'est mis à l'étude de la Bible, dans le texte. Il en a retiré quelques réfléxions et méditations, publiées dans un livre paru au printemps chez Gallimard.
    Il explique que cet exercice matinal lui laisse chaque jour en bouche une saveur dont il se délecte encore plusieurs heures  après.
    C'est donc avec finesse qu'il a intitulé ce recueil Noyau d'Olive.

     

    Bébé endormi
    Les comptines de son disque trottent dans la tête
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  • Toi-même

    "Toi-même, c'est-à-dire le vide inavouable avec lequel tu rivalises".

    Edmond Jabès, avec ce ton prophétique de vieux sage un peu hirsute, nous place face à un miroir étrange, où nous nous regardons combattre un adversaire, dont la forme rappelle celle des moulins à vent.

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  • Lettres et lettres

    Ici, je traite de langage et de poésie, je cite VOLTAIRE et Nicolas BOUVIER, Louis CALAFERTE et Jules ROMAINS...
    Mais mon vrai travail, celui pour lequel je suis rémunéré, consiste à attaquer des lettres par la formule "j'ai bien reçu votre courrier du 12 avril 2006 qui a retenu toute mon attention", et clore des messages par le stupéfiant "cordialement".

    On peut s'en désespérer, ou encore considérer que, dans une faible mesure, mon employeur contribue à la circulation des rêveries littéraires.
    Une sorte de mécenat par ricochet...

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