La mort et la vie sont dans la main de la langue, et qui l'aime mangera de son fruit.
Proverbes, 18, 21
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La mort et la vie sont dans la main de la langue, et qui l'aime mangera de son fruit.
Proverbes, 18, 21
Du fruit de sa bouche, chacun comble son ventre, de la moisson de ses lèvres il se comble.
Proverbes, 18, 20
Dans une de ses rêveries "sur le jadis", P.QUIGNARD voit les proverbes comme des stalagtites, humidité figée du langage aux parois du temps. Comme des désinences, fruits de la perception des choses et du hasard, arrêtées en un instant précis, et exposées comme en un musée dans la mémoire commune.
Les proverbes logent dans des cavernes à l'odeur de peau d'ours, où l'on ne saurait confondre la proie et son ombre, où l'amoralité ne profite jamais.