cuivre étincelant
d’où puiser du bleu
de la nuit
note frottée
au sel de la terre
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cuivre étincelant
d’où puiser du bleu
de la nuit
note frottée
au sel de la terre
hématomes noirs
couvrant la peau
des tambours
puis
afflux de sang
irriguant le silence
lourds matins
ensablés à l'orient
l'eau fume
pour un mirage de café
et confond le zénith
obsession
du jeu d'échecs
qui gagne perd
une vie
toute de diagonale
avant-garde
dissoute
lignes adverses
en pleine lumière
démobilisation
des éclaireurs
espagnole
l'heure s'alentit
le soleil
mis sous cape
senteurs de braise
eaux internationales
dans mon café
amer
petit producteur
équitable
soit notre commerce
Le piano
Chat noir et souris blanche, les mains se poursuivent et, marteaux pas là, les doigts dansent, hors la gueule béante, rugissante à la façon muette des premières bobines des salles nocturnes où s'enfarinaient les fracs. Ce qu'il a fallu d'étude, de mercredis de conserve à dompter les chevaux de cet échiquier d'ivoire à perte de vue déroulé.