tout le corps
porté
par les cuisses
les mains
en volutes
tutoyant le vide
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tout le corps
porté
par les cuisses
les mains
en volutes
tutoyant le vide
écrin doré
pour l'écrin
des mains
pour le trésor
d'un baiser
Le piano
Chat noir et souris blanche, les mains se poursuivent et, marteaux pas là, les doigts dansent, hors la gueule béante, rugissante à la façon muette des premières bobines des salles nocturnes où s'enfarinaient les fracs. Ce qu'il a fallu d'étude, de mercredis de conserve à dompter les chevaux de cet échiquier d'ivoire à perte de vue déroulé.
...
Mes mains écrivent, ici je fais le feu. J'y brûle les arbres des jours, les branches des heures, les épines des minutes vite sèches.
...
Ariane DREYFUS, Quelques branches vivantes, Flammarion, 2001.
Il faut réinventer le monde
Avec des mots couleur de blé
Aussi lisses que des galets
Sur le cuir d'une fronde.
Il faut larguer vers la lumière
Des mains ayant forme d'oiseaux
Et pénétrer parmi les eaux
Sous l'abri des paupières.
On touche alors à l'apparence
Que les yeux ne savent pas voir,
A la vérité des miroirs
Devenus transparences.
Roger FOULON, L'envers du décor, Ed. du Spantole, 1967.
2017 ne suffira peut-être pas à ce programme,
mais on peut se souhaiter
d'au moins essayer !