Paroles, et tout aussi bien poèmes,
dans un tympan gazeux, ou nébuleux,
se dissolvent dans un amalgame intime,
dans un composé d'impressions, de sensations,
traversé d'explosions et d'effondrements,
de collisions subites et d'éloignements ;
et cela forme une atmosphère vivante
où errent quelques petits noyaux de sens,
ils ont la claire dureté des planètes
et leur giration alterne ombre et lumière
dans une énigme dont on ne sort pas.
Jacques LÈBRE, Dans un tympan gazeux, ou nébuleux, revue Arpa n°98.