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effroi

  • Edwin MUIR au PONT de l'EFFROI

    Mais lorsque tu atteindras le Pont de l'Effroi

    Ta chair se recroquevillera dans son nid

    Cherchant un refuge et ta tête nue

    Rampera jusqu'au creux de ta poitrine,

     

    Et ta grande masse mincira, rapetissera

    Et se blottira dans sa cage d'os

    Tandis qu'effaré tu verras tes pas

    Devenir bonds de crapaud sur les pierres.

     

    Si elles surviennent, tu ne sentiras pas

    les couleuvres se glisser entre tes pieds,

    Car la roue de la Folie de ta tête

    Tournera sur ton cou sans fin.

     

    ...

     

    Edwin MUIR, Revue Europe n° 912, Trad. Alain SUIED.

    crapaud,

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