prends ce marteau
enfonce le clou
de ce chant de travail
de ce champ de coton
expulse la poussière
qui perce les poumons
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prends ce marteau
enfonce le clou
de ce chant de travail
de ce champ de coton
expulse la poussière
qui perce les poumons
montant
de la porte
aux traits de crayon
marquant la taille
de l'enfant
montant
trahison
de l'orme
en novembre
jaune
de printemps
tel Judas
sous les oliviers
pensées
sans suite
déconcertantes
excitées
comme au printemps
de cet Igor
si j'avais...
en tête ce marteau
ces dromadaires
ou ces millions
ce cheval
(et donc plus de royaume)
l'âge mûr
compliqué de ronces
après le chapardage des mûres
le froid
après le frais soleil
on prend ombrage
les nues couchées
encore
au Levant
traînées
au lit du ciel
la campagne
grasse
cases horaires
à cocher
espace à occuper
des journées d'abeilles
dans un miel d'illusion