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La VIEILLE selon Gisèle PRASSINOS

tissus,

 

La vieille

 

Qui lui a soutiré sa charpente

l'a réveillée bourre

aux milliers de dents ?

 

Lever le doigt est une aventure.

Penser

fore en ce corps étrange

le lit d'une rivière sans eau.

 

Petit visage

vieux visage où le vent

a rivé ses griffes

qui a aiguisé ta charpente ?

 

Petit visage

seuil dès l'aube

où la mort arpente.

 

Gisèle PRASSINOS, L'instant qui va, Folle Avoine, 1985

 

 

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