Arme pour le rat, de même la langue pour la vipère, la peste dessine ses ombres noires sur les visages, rougeâtres sur les poitrines
Arme aussi la parole, à hauteur d’égoût, de cave, incisive, plus souvent venimeuse que de bon argent,
qui déforme les visages et propage son feu en rongeant le silence, grignotant jusqu’au langage lui-même