Selon les dires, le vieux avait glissé, l'auto avait brûlé le feu rouge, le vieux avait voulu se suicider, tout allait de plus en plus mal à Paris, la circulation devenait monstrueuse, ce n'était pas la faute du vieux, les freins de l'auto ne marchaient pas, le vieux était d'une imprudence folle, la vie était de plus en plus chère, il y avait trop d'étrangers qui ne comprenaient rien aux règlements de la circulation et qui prenaient le travail des Français.
Julio CORTAZAR, Marelle, Trad. Laure Guille-Bataillon, Gallimard 1966.
Commentaires
Non, rien n'a changé, disait (à peu près), l'autre Julio...
Rendons à ce Julio ce qui n'est pas à César.
Changez tout Changez tout
Vot' monde ne tient pas debout
Changez tout Changez tout Changez tout
Not' monde tient de boue.