Les voyageurs sont absents
de leur voyage
Des mots meurent derrière leurs barreaux
achoppant sur leur butée, noire et carrée
Des billes font une pluie de couleurs
acidulée et incessante
La rêverie renonce à s'agripper
de poteau télégraphique en poteau télégraphique
Les carrés des prés échouent
à tisser un paysage
Ce train
où chacun s'affaire à ses feintes
ne destine à aucun lieu
C'est un train qui tourne
sur le temps
en forme de point