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valerio magrelli

  • Valerio MAGRELLI : POÈME DISPERSÉ

    Seul le temps véritablement écrit,

    en se servant de notre corps comme d'une plume.

    Dans les rues, dans les cinémas ou dans un lit

    cette calligraphie se perd,

    tant est atroce la négligence

    des dieux et des hommes.

    Ce qui échoue sur le papier n'est

    que le commentaire d'un poème

    éternellement dispersé.

    Glose frugale, calque d'un récit,

    ceci est l'ultime index des index.

     

    Valerio MAGRELLI, Ora serrata retinae, Cheyne, 2010 (Trad. Jean-Yves Masson)

    écorce,arbre,

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