(Port-Musée de Douarnenez)
le poème se voudrait silex
à trépaner l'opacité de l'être
il résonne en moi
qui me tiens à l'avant du bâteau
l'écho de son tintement transperce
lui et moi veillons
dans le doute
et nous répondant l'un à l'autre
cela suffit-il à faire le bâteau plus sûr
et le sable moins sable ?
toujours les flots roulent la mémoire morte
ce qui fut
et ce qui doit finir
Jean-Christophe BELLEVEAUX, Caillou, Gros textes, 2003.