Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

femme

  • L'AUBE selon Linda Maria BAROS

    fenêtre,croisée,

     

    L'aube est une femme

    qui brise tes fenêtres avec ses seins

    ...

     

    Linda Maria BAROS, La maison en lame de rasoir, Cheyne, 2006

     

     

    ▶︎ Vent du jour : Poésie ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • Paul RICŒUR PENSE le LANGAGE

    sourire,femme,langage,

     

    ... avant la création de la femme, le langage est bien là, mais comme "langue", comme simple répertoire de mots-étiquettes assignés aux autres vivants ; c'est seulement avec la femme que le langage naît pour de bon comme "parole", plus précisément comme phrase peuplée de déictiques...

    Il fallait la femme pour que la première parole articulée de l'homme fût d'admiration. Mais la naissance de la parole, contemporaine de celle de la femme, est-elle pour autant celle d'un poème ? Non, pas tout à fait, car, à la parole dirigée de l'homme vers la femme, seul le Cantique ajoute la réciprocité d'une parole échangée entre deux amants égaux dans l'admiration mutuelle, voire... une réciprocité dont l'initiative revient à la femme.

     

    Paul RICŒUR, Penser la Bible, Seuil, 1998

     

     

    ▶︎ Vent du jour : Littérature ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • Le MARIAGE selon Albert COHEN

    nu,jambes,femme,

     

    Puis il pensa à Ariane. Eh oui, il était le mari d'une belle femme, il avait le droit de la toucher partout, la poitrine, le bas du dos, comme il voulait, quand il voulait. Une belle femme rien que pour lui. Vraiment, ça avait du bon, le mariage. Oui, ce soir, sans faute.

     

    Albert COHEN, Belle du Seigneur, Gallimard, 1968

     

     

    ▶︎ Vent du jour : Littérature ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • Louise BROOK selon Constantin KAÏTERIS

    noir,blanc,courbe,

     

    LOUISE BROOK

     

    Entièrement dessinée

    à première vue

    en lignes dures et courbes

    femme-fille fatale à soi

    claquant la porte muette

    d'une carrière minée d'impératifs

    De la necessité du silence

    s'envole un sphinx soudain

    parlant

    entre les vertiges du noir

    et les vestiges du blanc

     

    Constantin KAÏTERIS, Héroïnes, Les vanneaux, 2012

     

     

    ▶︎ Vent du jour : Poésie ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent